Les Automates

Automate : Joueuse de tympanon

La Joueuse de tympanon est un automate qui joue du tympanon. Elle fut créée dans les années 1780 par un horloger allemand, Peter Kinzing, et l'ébéniste de la reine, David Roentgen. Automate de la joueuse de tympanon L'automate est de petite taille, entre dix-huit et vingt pouces, et est assis devant une belle table en bois sur laquelle est posé un tympanon. Il est commandé par un cylindre en laiton entrainé par un remontoir à ressort, le mécanisme est situé dans le corps de la joueuse et dans la table. En tournant, le cylindre actionne des cames contrôlant le mouvement des bras et de la tête. La joueuse joue réellement: ce sont réellement les mailloches tenues par ses mains qui font vibrer les cordes de l'instrument en les percutant1. Une centaine d'artisans représentant 26 corps de métiers ont participé à sa fabrication 2. Elle représente alors un « sommet des techniques de l'époque3. » Elle est présentée au château de Versailles en 17842 et achetée l'année suivante par la reine Marie-Antoinette. On raconte que les cheveux de l'automate étaient ceux de la reine, et que sa robe était cousue dans une de ses robes4. Marie-Antoinette en fera don à l'Académie des sciences2. En 1864 l'automate est cédé au musée des arts et métiers de Paris qui le conserve toujours1. Elle a été restaurée par Robert-Houdin1. La Joueuse de tympanon est toujours capable de jouer huit morceaux de musique1. L'un des airs joués est une adaptation d'une aria de l'Allemand Christoph Willibald Gluck, les sept autres ne sont pas identifiés1.